Mme BEAUDEAU -
Ces victimes demandent le maintien de leur droit à réparation. Le législateur peut-il leur imposer un choix ? De plus, le fonds pour l'indemnisation des victimes du sang contaminé n'a pas imposé aux victimes de renoncer au droit d'aller devant les tribunaux. Pour l'amiante, la responsabilité de l'employeur peut permettre d'améliorer l'indemnisation. Il risque d'y avoir 100.000 morts de l'amiante d'ici 25 ans : n'imposons pas aux victimes de renoncer à leurs droits de recours.
M. le PRÉSIDENT -
M. JOLY -
Il est souhaitable que la fixation du montant des contributions respectives de l'Etat et de la branche AT-MP ne soit pas laissée à l'appréciation discrétionnaire du pouvoir réglementaire. Il doit en être débattu au Parlement annuellement, dans le cadre du vote de la loi de financement de la sécurité sociale. De plus, d'autres régimes de réparation des risques professionnels doivent également être mis à contribution.
M. DESCOURS, rapporteur -
Sur le principe, nous sommes favorables, mais le dispositif est lourd : sagesse.
Mme la SECRÉTAIRE d'ÉTAT -
Le rapport annuel du fonds comportera les chiffres demandés : contre.
M. DESCOURS, rapporteur -
De l'amiante a-t-il été manipulé à la SNCF ?
Mme la SECRÉTAIRE d'ÉTAT -
Avis défavorable.
M. JOLY -
Ce rapport serait utile au contrôle parlementaire.
M. le PRÉSIDENT
-Présidence de M. Paul GIROD,
Vice-Président
M. le PRÉSIDENT -