Le 8 août la Cour suprême indienne autorise le démantèlement en Inde du Norway (ex-France) en dépit de l'opposition des organisations écologistes. Le paquebot contiendrait 900 tonnes de produits toxiques.
En juin dernier, la Cour suprême avait autorisé le paquebot à pénétrer temporairement dans les eaux territoriales indiennes. Mais elle avait indiqué qu'il ne pourrait être démantelé tant qu'un comité d'experts techniques mandatés n'aurait pas rendu son rapport sur la composition des matériaux à son bord.
Le groupe d'experts a estimé qu'après le démantèlement du paquebot il y aurait 210 tonnes de produits dangereux et a donné son feu vert à l'opération à condition que le chantier se débarrasse de ces matériaux sans provoquer aucun danger, ont affirmé ces responsables de la Direction maritime du Gujarat à PTI.
L'affaire du Clemenceau l'a montré : les chantiers d'Alang ne sont pas dotés des équipements nécessaires pour effectuer ce type d'opération en sécurité.
Le 10 août la Société Le Nickel (SLN) annonce qu'elle rappelle tous ses retraités pour leur faire passer des examens médicaux, afin de dépister d'éventuelles maladies liées à l'amiante.
L'Adeva NC, qui défend les victimes calédoniennes, qui réclamait ce suivi médical post-professionnel a enfin obtenu satisfaction.
Le 23 août, paraît au journal officiel un arrêté du 9 août 2006 nommant au conseil d'administration du fonds d'indemnisation des victimes de l'amiante, M. José Tebar, représentant l'Union professionnelle artisanale (membre suppléant, en remplacement de M. Jacques Bourgeois).
Le 29 août, paraît au journal officiel le décret n° 2006-1072 du 25 août 2006 relatif à la protection de la population contre les risques sanitaires liés à une exposition à l'amiante dans les immeubles bâtis et modifiant le code de la santé publique (dispositions réglementaires)