Janvier 2005



Meilleurs voeux

L'Andeva présente à tous ses meilleurs voeux pour l'année 2005.


Revalorisation du montant des indemnisations AT-MP (rente et capital)

Une circulaire de la CNAM (Caisse nationale d'assurance maladie) du 30 décembre 2004 annonce une augmentation de 2 % du montant des rentes accidents du travail - maladies professionnelles avec un effet au 1er janvier 2005.

Pour les taux d'incapacité permanente (IPP) inférieurs à 10% le montant des indemnités en capital sera le suivant :

Taux d'incapacité permanente

 

Montant de l'indemnité

au 01.01.2004

Montant de l'indemnité

au 01.01.2005

1 %

353,99 €

361,06 €

2 %

575,31 €

586,81 €

3 %

840,67 €

857,48 €

4 %

1326,82 €

1353,35 €

5 %

1682,82 €

1714,43 €

6 %

2078,87 €

2120,44 €

7 %

2520,98 €

2571,39 €

8 %

3007,66 €

3067,81 €

9 %

3538,39 €

 

3609,15 €


Revalorisation de l'allocation de cessation anticipée

Le 12 janvier paraît une circulaire de la CNAM sur la revalorisation du montant de l'allocation de cessation anticipée des travailleurs de l'amiante.

Elle rappelle que l'arrêté du 16 décembre 2004 (JO du 24 décembre 2004) fixe à 1,02 (2 %) le coefficient applicable, en l'occurrence, au montant brut des allocations qui ont pris effet avant le 1er janvier 2005 et aux salaires qui servent de base au calcul du salaire de référence.

La référence pour déterminer le montant brut minimum de l'allocation est le minimum
de l'allocation spéciale du FNE. Le montant minimum journalier de l'AS-FNE est de
27,90 euros à compter du 1er janvier 2005. Le montant brut mensuel minimum d'une
allocation est donc, sous réserve qu'il ne soit pas supérieur aux 85% du salaire de
référence, porté à 848,62 euros (27,90 x 365/12).

L'Andeva demande la suppression de la clause des 85%, afin que le montant minimum de l'allocation soit un véritable plancher, en desous-duquel on ne puisse pas descendre.


Deuxième marche des veuves de Dunkerque pour la justice et contre l'oubli

Le 12 janvier à Dunkerque a lieu la deuxième marche des veuves pour la justice et contre l'oubli. Près de 600 personnes se rassemblent devant le Palais de Justice et partent manifester dans la ville pour revenir devant le Palais de Justice. En tête du cortège une banderolle : "nos empoisonneurs doivent être jugés sans délai", derrière laquelle défilent des veuves, chacune portant le portrait de leur mari décédé. Des délégations de l'Usine des dunes, des marins et pêcheurs et de l'Addeva 93 sont présentes.

Une quinzaine de personnes de l'association de défense des victimes de l'amiante en Seine-Saint-Denis sont venues apporter leur solidarité : parmi elles des veuves, et des ouvriers contaminés dans ce département. Leurs empoisonneurs s'appellent Babcock, Alstom, Renault, le CMMP d'Aulnay-sous-bois (où l'on broyait l'amiante juste à côté des écoles et des maisons). Un ouvrier explique que son père est mort de l'amiante et que lui-même ainsi qu'une grande partie de sa famille ont été contaminés.

Pierre Pluta prend la parole. Depuis la dernière marche du 15 décembre, l'amiante a tué 240 nouvelles victimes en France. On annonce 100.000 morts. Il n'est pas possible qu'une telle catastrophe n'ait ni responsables ni coupables.

Les veuves reviendront au Palais de Justice toutes les trois semaines, aussi longtemps qu'il faudra, jusqu'à ce que les responsables soient jugés. Elles lancent un appel à toutes les associations à soutenir et à étendre leur mouvement. La prochaine manifestation aura lieu le 2 février.

Les images de la manifestation / L'appel des veuves de Dunkerque / L'intervention de Pierre Pluta / Le calendrier des manifestations à venir.