Le 4 août 2000, une réunion publique rassemble 200 personnes pour informer les victimes de leurs droits et leur présenter la nouvelle association qui vient se créer dans le Morbihan : l'ADDEVA 56 (voir l'article paru dans le Bulletin de l'ANDEVA).
Le 30 août 2000, à l'occasion du troisième congrès international contre l'amiante qui se réunit à Osasco au Brésil du 18 au 20 septembre 2000, le prix June Hancock a été remis à Henri Pézerat pour son importante contribution à la lutte internationale pour l'interdiction de l'amiante.
June Hancock est décédée - comme sa mère - d'un mésothéliome, après trois années de douleur, mais aussi d'un combat exemplaire pour faire reconnaître les droits des victimes de l'amiante. Elle vivait en Grande Bretagne, dans le voisinage d'une usine d'amiante appartenant à la firme Turner and Newall, une multinationale responsable de milliers de morts à travers le monde.
Henri ne pouvant se rendre à Osasco, ce prix lui a été remis à Vincennes le 30 août par Laurie Lazan-Allen et Annie Thébaud-Mony au nom du Comité d'Organisation. Il a tenu à remercier les organisateurs de la réunion, ceux du congrès d'Osasco, et enfin tous ceux qui étaient venus en ce jour ou avaient écrit pour lui témoigner leur amitié.
Il a profité de cette occasion pour évoquer - au-delà des résultats immédiats des actions de l'Andeva et de toutes les associations de victimes de l'amiante, de par le monde - ce que pouvaient être, à ses yeux les enjeux et la signification large des luttes des victimes des maladies professionnelles et environnementales (voir les principaux passages de son allocution)