Le 21 janvier 2003, le Conseil d’Administration du Fonds d’Indemnisation
des Victimes de l’Amiante (FIVA) a adopté un barème d’indemnisation,
voté par
11 voix contre 10.
Ce barème adopté ne répond pas aux attentes des victimes
et des ayants-droit ; de se voir rendre justice par une réparation intégrale
la plus équitable possible.
Gouvernement et patronat pensent en avoir fini avec cette exigence.
Ils devront compter avec les exigences formulées, dans l’unité, par les organisations syndicales et les associations de victimes qui maintiendront la pression en considérant ce barème comme indicatif et révisable à la hausse à l’avenir.
L’action menée en commun sur un barème de plus grande justice,
a fait barrage aux volontés patronales avec la complicité des
représentants du gouvernement, visant à l’adoption d’un
barème situé largement en-dessous du niveau de réparation
de la Sécurité Sociale.
Même insuffisamment, le barème adopté le 21 janvier se situe
au-dessus du barème de la Sécurité Sociale.
La CGT mettra tout en œuvre pour renforcer l’unité des organisations syndicales et des associations de victimes en vue de faire évoluer le barème d’indemnisation des victimes de l’amiante, pour qu’il réponde à cette exigence de réparation intégrale.
La réparation intégrale c’est, d’une part rendre justice aux victimes, et d’autre part, inciter les employeurs à réserver dans leurs investissements la part nécessaire pour une véritable prévention des risques professionnels.
La CGT sera toujours aux côtés des victimes, dans le respect des choix qu’elles feront, soit de faire appel au FIVA, soit d’intenter des actions en justice et en toute hypothèse pour que justice leur soit rendue.
Montreuil, le 4 février 2003