L’épopée du Clemenceau en Méditerranée à
l’automne 2003 a fait connaître au grand public le grave problème
de la dépollution des milliers de navires, sous-marins et bâtiments
militaires : amiante, résidus chimiques ou radioactifs, hydrocarbures,
etc…
Le 27 janvier 2004, en séance publique au Sénat, la Ministre de la Défense Nationale, madame Alliot-Marie, a indiqué que le gouvernement Raffarin prépare des dispositions réglementaires d’ici l’été 2004 visant, selon ses propres termes, « à faire céder un double blocage » :
L’ALERT, l’Association L611-10 et l’ANDEVA dénoncent
cette politique d’atteintes aux droits du travail et de la santé.
Dans le drame de l’amiante, il n’y a pas d’exception militaire. La faute inexcusable de la Direction des Chantiers Navals (DCN) du Ministère de la Défense concernant la mort et la maladie de travailleurs exposés à l’amiante a été reconnue à de multiples reprises par les tribunaux de Brest, Cherbourg, Toulon…
Nous mettons en garde le gouvernement contre une mise en danger délibérée de la santé d’autrui à travers ces dispositions.
Est-ce une nouvelle « affaire » de santé publique : l’affaire
Alliot-Marie ?
Association pour l’Etude des Risques du Travail (ALERT)
Association L611-10
Association Nationale de Défense des
victimes de l’Amiante (ANDEVA)
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