COMMUNIQUE DE PRESSE

Paris, 9 février 2004

Désamiantage, dépollution…..
pas d’exception militaire !


L’épopée du Clemenceau en Méditerranée à l’automne 2003 a fait connaître au grand public le grave problème de la dépollution des milliers de navires, sous-marins et bâtiments militaires : amiante, résidus chimiques ou radioactifs, hydrocarbures, etc…

Le 27 janvier 2004, en séance publique au Sénat, la Ministre de la Défense Nationale, madame Alliot-Marie, a indiqué que le gouvernement Raffarin prépare des dispositions réglementaires d’ici l’été 2004 visant, selon ses propres termes, « à faire céder un double blocage » :


L’ALERT, l’Association L611-10 et l’ANDEVA dénoncent cette politique d’atteintes aux droits du travail et de la santé.

Dans le drame de l’amiante, il n’y a pas d’exception militaire. La faute inexcusable de la Direction des Chantiers Navals (DCN) du Ministère de la Défense concernant la mort et la maladie de travailleurs exposés à l’amiante a été reconnue à de multiples reprises par les tribunaux de Brest, Cherbourg, Toulon…

Nous mettons en garde le gouvernement contre une mise en danger délibérée de la santé d’autrui à travers ces dispositions.


Est-ce une nouvelle « affaire » de santé publique : l’affaire Alliot-Marie ?

 

Association pour l’Etude des Risques du Travail (ALERT)

Association L611-10

Association Nationale de Défense des victimes de l’Amiante (ANDEVA)

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