le 11 septembre 2003
Communiqué de presse
Alors que le Canada a une image de pays défenseur de l’environnement, il se trouve au cœur du trafic de la “fibre qui tue”.
Deuxième exportateur mondial de l’amiante chrysotile, le Canada vend ainsi à des pays qui n’ont pas encore interdit l’amainte plus de 95% de sa production.
Entre 1984 et 2001, l’Institut de l’Amiante à Montréal a reçu $54 million du gouvernement fédéral, de la province du Québec et de l’industrie de l’amiante pour faire la promotion de “l’usage sans risque de l’amiante chrysotile au Canada et ailleurs dans le monde”.
Jusqu’à présent le silence régnait au Canada sur les conséquences de l’amiante.
Aujourd’hui, des canadiens ont décidé de rompre ce silence. Une conférence se tiendra vendredi 12 et samedi 13 septembre 2003 au Parlement à Ottawa, à l’initiative d’organisations politiques, syndicales, associatives, canadiennes et internationales, dont le Réseau international Ban Asbestos.
Les objectifs de la conférence sont:
D’informer l’opinion publique canadienne sur le rôle joué par le Canada comme leader d’une campagne pro-chrysotile ;
D’offrir une tribune aux collègues du Pérou, du Japon et d’Inde pour expliquer aux canadiens les répercussions de l’usage de l’amiante dans leurs pays ;
D’ouvrir un forum aux victimes canadiennes de l’amiante et à leur représentants afin qu’ils puissent faire connaître leur situation ;
D’examiner le niveau de contamination environnementale provoquée par l’activité minière au Canada ;
D’engager une discussion ouverte au Canada sur les questions que soulève l’amiante au Canada et dans le monde.
La conférence rassemblera des délégués venus des
cinq continents.
Une conférence de presse aura lieu vendredi 12 septembre au matin.
Pour toute information prendre contact avec :
Jessica Adley
Sierra Club of Canada, National Office
Communications and Campaign Support Intern
tel: 613-241-4611 fax: 613-241-2292
email: jessa@sierraclub.ca